Huile sur panneau
Signée en bas à droite
Exposé au Salon de 1863
Peintre et graveur, Théodore Valerio fut l’élève et l’ami de Nicolas-Toussaint Charlet avec qui il partira à la découverte de l’Allemagne de 1841 à 1842, ainsi que l’Italie l’année suivante.
De ses voyages, il rapporta des dessins, aquarelles et gravures.
Valerio débuta au Salon dès 1838 en exposant son « Corps de garde flamand » et ses portraits au crayon de Nicolas-Toussaint Charlet et de sa fille (1842) eurent beaucoup de succès.
En 1852, il connut la guerre de Crimée et suivit l’armée turque d’Omar Pacha pour laquelle il s’engagea comme peintre.
Il rapporta de ce dangereux voyage de très intéressantes aquarelles qu’il exposa de 1855 à 1860 et qu’il entreprit plus tard de graver.
On lui doit de nombreux tableaux d’après ces études et d’autres inspirés par la Bretagne et l’ouest de la France où il acheva sa brillante carrière.
Il semble que Théodore Valerio trouva sa voie en s’engageant dans un genre bien spécifique, celui de l’ethnographie.
Les musées d’Orsay, Brest, Quimper, Nice, Chateauroux, Auxerre, Bagnères-de-Bigorre et Metz possèdent des œuvres de Théodore Valerio.
Notre tableau est une œuvre de Salon exposée en 1863 ( Bellier-Auvray, Tome 2, p.611 ). La qualité d’exécution, la finesse dans le réalisme de cette scène de marché pittoresque nous renvoie au séjour italien de l’artiste et de son souvenir haut en couleur.
La richesse dans les détails des coiffures et des costumes rappelle le caractère sensible et réaliste du peintre dans l’Italie de la deuxième moitié du XIXème siècle.
En effet le souci de retranscrire une atmosphère liée aux mœurs et coutumes locales, nous place à la fois comme spectateur mais également comme voyageur.
Bibliographie :
« Dictionnaire Général des Artistes de l’Ecole Française », Bellier-Auvray, Tome 2, P.611, Edition Le livre à la carte, 1997.