Jean-Marc NATTIER (Paris, 1685 - 1766)

Portrait de Fernando de Silva y Àlvarez de Toledo, duc de Huescar, 12e duc d’Albe (1714 - 1776)

Huile sur toile.Signé et daté Nattier Pinxit 1749

Au verso, une étiquette imprimée « COLLECTION de Monsieur le BARON ARTHUR DE ROTHSCHILD » et un cachet à la cire rouge avec les armes des Rothschild et leur devise « Concordia, Industria et Integritas ». Sur l’étiquette, le numéro 26 est inscrit deux fois à l’encre brune. Sur le châssis, au crayon, en haut au milieu « à M. le Baron Arthur de / Rothschild », et, plus bas, « antichre haute ». En bas : « 91c4 » au crayon et « 6070 F » à la peinture rouge.

Provenance
Baronne Charlotte de Rothschild, épouse de Nathaniel de Rothschild (1825-1899)
Baron Arthur de Rothschild (par partage) (1851-1903)
Baron Henri de Rothschild (1872-1947) ?
Vente anonyme du 14 mars 1975, Paris, Palais Galliera, lot 42, comme portrait de Louis XV (corrigé sous le no 42 bis, comme portrait présumé de Fernando de Silva y Alvarez de Toledo).

Les circonstances de la commande
Le 25 mai 1749, dans la chapelle royale du château de Versailles, eut lieu la proclamation de la trente-huitième promotion des chevaliers des Ordres du roi – Ordre du Saint-Michel fondé par Louis XI en 1469 et Ordre du Saint-Esprit créé par Henri III en 1578. La messe fut célébrée par l’abbé d’Harcourt en présence de la plupart des nommés, exception faite du duc de Huescar, ambassadeur ordinaire d’Espagne près la cour de France, déjà reparti à Madrid. Le 29 mai, une ordonnance royale précisait que « Ferdinand de Silva-Alvarez de Toledo-Beaumont-Hurtado de Mendoza-Haro, duc d’Huescar », fut admis chevalier « avec permission de porter les marques et les insignes des ordres du roi jusqu’à réception ». Réception solennelle qui ne se fit qu’en 1760 à Madrid, puisque le duc n’était pas revenu à Paris avant 1771.

C’est cette date importante de 1749 qui est inscrite sur notre portrait (ill. 1), le seul à montrer le douzième duc d’Albe encore jeune et pourtant déjà au faîte de sa carrière diplomatique. En effet, outre l’Ordre du Saint-Esprit que Louis XV venait de lui accorder et qu’il porte, comme il se doit, en écharpe de l’épaule droite vers la hanche gauche, le duc arbore le collier de Calatrava et celui de la Toison d’Or reçu des mains du roi d’Espagne Philippe V en 1746.

De toute évidence, il s’agissait d’une commande importante et sans doute officielle plutôt que privée. Tout d’abord, Nattier, peintre en titre du roi et qui n’avait pas quitté la France, ne pouvait guère peindre le duc de Huescar portant le ruban bleu du Saint-Esprit puisque l’ambassadeur était déjà à Madrid le 5 mai, soit trois semaines avant l’annonce de sa nomination. Par ailleurs, le tableau n’est jamais entré dans les collections de la maison d’Albe qui conserve pieusement les portraits commandés par les membres de cette illustre famille. Malheureusement, l’identification ancienne et erronée du modèle avec Louis XV qui ne fut abandonnée qu’en 1975 ne permet pas de retracer l’historique de l’œuvre avec précision, tellement les mentions de « portraits de Louis XV par Nattier » abondent dans les inventaires et les catalogues de vente du XVIIIe et du XIXe siècle .

Être reçu dans l’Ordre du Saint-Esprit
La réception du duc de Huescar dans l’Ordre du Saint-Esprit n’était ni ordinaire – l’entrée des étrangers dans l’Ordre était possible depuis Henri IV, mais restait exceptionnelle – ni protocolaire – tous les ambassadeurs près le roi de France ne recevaient pas le ruban bleu à la fin de leur mission. Seuls quelques grands d’Espagne avaient été admis dans l’Ordre, arboré avec la Toison d’Or par le roi Très Catholique et les infants depuis l’établissement des Bourbons sur le trône espagnol. Ce fut donc un évènement exceptionnel, d’une haute portée politique puisqu’il faisait partie de négociations entre les deux puissances touchant la défense des intérêts d’Espagne dans la guerre de Succession d’Autriche et plus particulièrement de ceux de l’Infant Philippe devenu duc de Parme grâce notamment à l’action du duc de Huescar.

Deux conditions devaient en outre être réunies pour que l’ambassadeur puisse entrer dans l’Ordre du Saint-Esprit. Premièrement, selon les statuts de l’Ordre, un chevalier devait être âgé d’au moins trente-cinq ans, ce qui repoussait la nomination du duc à 1749. Deuxièmement, le roi de France étant le souverain grand-maître de l’ordre, il aurait mieux fallu que la mission de l’ambassadeur soit terminée, ce qui était chose faite en avril 1749.

Notre portrait
Ce portrait peint par le peintre préféré de la famille royale est donc une commande politique qui complète et rend visible un honneur suprême, palliant le retard d’une réception officielle. Pour autant, ce n’est pas une œuvre conventionnelle et mécanique. Au contraire, Nattier semble avoir pris grand plaisir à peindre ce modèle fougueux et brillant. Comme à son habitude, il avait certainement commencé par fixer le visage du duc de Huescar à même la toile, lors de quelques séances de pose, afin de cerner le mieux possible les traits de l’ambassadeur et son regard perçant. Le buste et le fond étaient ajoutés dans l’atelier du portraitiste a posteriori, peut-être même après le départ du duc et à partir de divers croquis, sans doute perdus.

Comparaison avec les oeuvres en rapport
Mais l’artiste ne se contenta pas de reproduire une composition existante, même si la mise en scène choisie – le modèle vu en buste, vêtu d’une armure complète et tête nue, sur fond de bataille – était relativement courante dans son œuvre à partir surtout du portrait très célèbre qu’il fit de Pierre le Grand de Russie en 1717, représenté de profil à gauche, la tête tournée vers le spectateur (Munich, musée de la Résidence, ill. 4). L’artiste l’employa telle quelle pour les représentations du duc de Chartres (collection particulière), de Louis-Joseph de Bourbon (Dijon, musée des Beaux-Arts), du duc de Penthièvre (collection particulière) ou du Dauphin (Versailles), et la modifia quelque peu pour Louis XV, Pierre-Joseph Victor de Besenval (copies à l’Ermitage, ill. 5) ou le prince inconnu (copie à Birmingham Museum of Art, ill. 6). Dans le portrait du duc de Huescar, Nattier opta pour un ordonnancement différent, montrant son modèle presque de face, la main droite crânement appuyée sur la hanche, le visage fortement tourné à gauche et le regard dirigé hors du cadre. Un sourire semble effleurer ses lèvres, impensable dans les autres portraits d’hommes en armure avec leurs figures impassibles et affectées.

Le portraitiste employa la même présentation, mais en contrepartie, pour le tableau représentant un chevalier inconnu de l’Ordre de Saint-Louis daté de 1741 (Kansas City, Nelson-Atkins Museum of Art), à cette exception près que l’homme ne portait pas de cuirasse complète. Cependant, dans notre œuvre la composition est plus stable : dans le portrait de Kansas, la médaille de Saint-Louis placée sur la ligne médiane avait contraint Nattier à alourdir la partie inférieure, tandis qu’ici, le ruban bleu souligne la diagonale et organise les masses de manière très harmonieuse. La tente de général dans la partie gauche non seulement marque le grade de maréchal de camp du duc de Huescar et sa réelle expérience militaire, mais aussi donne plus de profondeur à la scène. Enfin, le duc n’a pas de bâton de commandement et son épée n’est pas visible : c’est désormais un diplomate œuvrant pour la paix et qui vise à maintenir de bonnes relations entre la France et l’Espagne. Son calme étonnant lorsque l’on considère l’intensité de la bataille derrière lui s’explique également par sa fonction actuelle.

Une utilisation de couleur remarquable
Une autre particularité rend notre portrait unique dans cette production relativement uniforme de portraits masculins en armure : ses couleurs qui sont probablement la raison pour laquelle Nattier se sentit si inspiré. Le tableau se construit à partir d’une base brun-gris des nuages, des ors des décorations, du métal de l’armure, des rayures de la tente et des cheveux brossés avec volupté. Sur cette base, le bleu azur et le rouge vermillon se révèlent dans tout leur éclat. Ils se concentrent dans les moirés des rubans et de l’écharpe et se répondent sans cesse dans les reflets colorés de l’armure, les trouées du ciel, les carnations, les habillements des soldats et les montagnes à l’arrière plan. Le tout est animé de petites touches blanches qui modèlent les formes et illuminent l’ensemble pour parfaire l’équilibre entre les bleus et les rouges, telle une entente parfaite entre les deux couronnes que l’ambassadeur veille à préserver. Le nœud rouge de l’écharpe d’Espagne à l’endroit même où est suspendue la croix du Saint-Esprit et qui clôt la diagonale formée par le ruban bleu participe de la même interprétation.

Le modelé énergique, la touche libre, l’intensité du regard, font rapprocher notre tableau des plus beaux portraits masculins de Nattier, comme celui de Louis Tocqué peint en 1739 (Lisbonne, musée Calouste-Gulbenkian). Malheureusement, aucun document ne renseigne sur le devenir du portrait après sa réalisation en 1749. Nattier ne l’exposa jamais au Salon et il ne semble pas avoir fait partie de sa vente de 1763, même si l’on ignore quels ont été les « sept portraits en buste finis » . Que son commanditaire soit le roi de France ou l’ambassadeur lui-même, le tableau pourrait avoir constitué un cadeau offert à quelque dignitaire espagnol ou, plus vraisemblablement, au couple ducal de Parme – Philippe d’Espagne et Élisabeth de France, fille aînée de Louis XV. Cette dernière fut effectivement de passage à la cour de France entre décembre 1748 et octobre 1749 et reçut plusieurs portraits de Nattier représentant principalement les membres de la famille royale. Mais ce sont surtout les liens qui unissaient le duc de Huescar et Don Philippe qui font penser que le portrait était peut-être envoyé à Parme. Le duc avait servi en Italie sous les ordres de l’Infant et était venu en France pour notamment lui assurer la possession du duché de Parme.

La fonction de notre portrait
Rien d’étonnant à ce que l’ambassadeur ait voulu faire présent au prince de son portrait par Nattier. La pratique n’était pas inhabituelle : l’ambassadeur de Suède près la cour de France, Carl Gustav Tessin, avait ainsi commandé, en 1741, un portrait officiel et en armure à Louis Tocqué qu’il envoya à Stockholm afin de rappeler ses bons services au roi et à la diète (Stockholm, Nationalmuseum). Deux autres portraits du duc d’Albe existent, et il semble en effet que l’auteur anonyme de celui de la Real Academia d’Espagne n’avait pas vu le tableau de Nattier, contrairement à Anton Raphaël Mengs qui peignit le duc après 1760 (Maison d’Albe, Palais de Liria, Madrid). Représentant habituellement ses modèles de face, dans des poses figées, Mengs utilisa très exactement dans son portrait la composition de Nattier, bien qu’en contrepartie et en remplaçant la cuirasse par un habit de cour, le duc ayant abandonné les armes depuis longtemps malgré son titre de capitaine général des armées du roi. N’étant pas venu en France, c’est en Italie ou plus tard en Espagne, du temps de la reine Marie-Louise de Bourbon-Parme, que Mengs aurait pu admirer le travail de Nattier.

L’histoire de sa provenance
Les seules certitudes dans l’historique de notre tableau concernent la fin du XIXe siècle lorsqu’il était la propriété du baron Arthur de Rothschild et ornait l’antichambre haute de son hôtel particulier, 33 rue du Faubourg Saint-Honoré. Cet hôtel, dit Perrinet de Jars, fut construit en 1714 par Pierre Grandhomme pour Anne Chevalier, veuve du financier André Le Vieux. Le baron Nathaniel de Rothschild l’acheta en 1856 et le fit transformer vers 1864 par Léon Ohnet. Jusqu’à sa mort en 1899, son épouse, Charlotte de Rothschild, fut l’âme de cet hôtel. Passionnée d’art et artiste elle-même, Charlotte y avait réuni une belle collection de peintures anciennes, ses propres acquisitions rejoignant les tableaux hérités de son père James de Rothschild, et ceux achetés par Nathaniel en Angleterre et en France. En 1899, elle fit don de plusieurs de ses tableaux au Louvre.

Né en 1851, Arthur était le quatrième enfant de Nathaniel et de Charlotte . Ce collectionneur de timbres – il avait rédigé une Histoire de la poste aux lettres depuis ses origines les plus anciennes jusqu’à nos jours – ne s’était jamais marié ni quitté l’hôtel familial que sa mère lui légua. À la mort d’Arthur en 1903, la demeure passa à son neveu, Henri, qui le vendit en 1920 au Cercle de l’Union Interalliée qui l’occupe toujours. Dans les collections de Henri de Rothschild, il y avait plusieurs portraits de Nattier : ceux de Louis Tocqué (Lisbonne) et de la princesse de Rohan (vente Sotheby’s, 3 juillet 1991) et celui de Madame Adélaïde à l’éventail, peint à Compiègne en juillet 1749 et offert par Louis XV à Madame Infante (Versailles) . Tous ces portraits provenaient de la collection de Charlotte qui aimait particulièrement l’art français du XVIIIe siècle. On sait qu’elle paya 9 400 francs le portrait de Tocqué en 1889 et qu’elle avait aussi chez elle celui de Madame Geoffrin (musée Carnavalet). Par ailleurs, Henri et Arthur s’intéressaient peu à la peinture ancienne, ce dernier préférant les œuvres contemporaines de Karl Bodmer ou Louis-Eugène Lambert.

Tout porte donc à croire que notre portrait avait été acquis, apparemment sous le nom de Louis XV, par Charlotte de Rothschild, sans doute dans les années 1890. Malheureusement, il n’existe aucune description de l’hôtel de Rothschild du temps de Charlotte ou Arthur ni photographies de l’intérieur. Les appartements privés du premier étage où le portrait semble avoir été exposé furent réaménagés pour le Cercle de l’Union Interalliée et l’antichambre haute supprimée.

Le tableau quitta la famille très certainement peu après la vente de l’hôtel, mais ne figure pas parmi les objets issus en partie de la demeure dispersés à la vente de Henri de Rothschild du 15 mai 1931 . Il ne réapparut sur le marché qu’en 1975, toujours sous le nom de Louis XV et sans indication de provenance. L’intervention d’Hervé Pinoteau avait alors permis de retrouver l’identité du modèle, mais aucune recherche n’avait été faite sur l’œuvre elle-même, toujours absente de toutes les études consacrées à Nattier.

La qualité de notre tableau
Il s’agit pourtant de l’un des plus beaux portraits masculins de l’artiste, loué surtout pour ses images féminines, et probablement de l’une de ses toiles les plus techniques et expressives. Comme si peindre ce modèle étranger avait permis à Nattier de dépasser les conventions qui régissaient le portrait officiel pour révéler pleinement son talent de coloriste. Et peut-être que l’étoffe bleue de Madame de Marsollier de 1749 (New York, Metropolitan Museum of Art) et le superbe et surprenant tissu rouge qui habille Marie-Geneviève Boudrey (1752, Londres, collection particulière) ne sont-ils que des souvenirs de cette célébration du bleu et du rouge qu’est le portrait du duc d’Huescar, œuvre qui mérite de retrouver sa place dans le corpus de Nattier.

Le modèle
Issu des plus grandes familles espagnoles, Fernando de Silva y Àlvarez de Toledo, futur duc de Huescar, naquit en octobre 1714 à Vienne où ses parents, Manuel-Maria-José de Silva, comte de Galve, et Maria-Teresa, duchesse d’Albe, s’étaient installés après avoir soutenu l’archiduc Charles et les Impériaux dans la guerre de Succession d’Espagne. Les Albe revinrent à Madrid en 1727 et en 1733, Fernando de Silva devint gentilhomme de la chambre du roi. Duc de Huescar en 1739, chevalier de l’ordre de Calatrava, colonel du régiment de Navarre, il suivit, en 1742, Don Philippe, duc de Parme, en Italie. L’Infant le fit maréchal de camp et aida à sa nomination comme commandant des gardes du corps du roi (1744). Colonel général des armées, le duc de Huescar fut envoyé en France en 1746 comme ambassadeur extraordinaire et ministre plénipotentiaire pour présenter les objections de Philippe V au traité que la France allait signer avec la Sardaigne et surtout défendre les intérêts de l’Infant . Sa première audience eut lieu le 19 février à Versailles. Le 30 mai au château de Bouchout, il prenait déjà ses congés du roi et partait pour Madrid où il reçut le collier de la Toison d’Or . Le duc retourna en France fin août 1746 pour remplacer l’ambassadeur Campoflorido et soutenir l’alliance Franco-Espagnole fragilisée par la guerre de Succession d’Autriche. Sa mission dura plus de deux ans. Il eut son audience de congé chez Louis XV le 13 avril 1749 et fut reçu le 5 mai par le roi et la reine d’Espagne auxquels il offrit des cadeaux précieux .

Nommé grand-maître de la maison de Ferdinand VI, connétable et grand chancelier de Navarre, doyen du conseil d’État, très proche du roi, il assura l’intérim des Affaires Etrangères après la mort de José de Carvajal en 1754, et conseilla au roi la neutralité dans la guerre des Sept Ans qui opposait la Grande-Bretagne et la France. Grand défenseur de la politique du réformisme éclairé, il fut reçu la même année à l’Académie espagnole, dont il devint directeur perpétuel en février 1755. Douzième duc d’Albe à la mort de sa mère (1755), il fut fait grand chancelier des Indes en mars 1756, mais l’avènement de Charles III en 1759 mit fin à sa fortune politique.

Le 22 juillet 1760 à l’église de Saint-Jérôme du Buen Retiro, le duc d’Albe et Cristóbal Portocarrero, comte de Montijo (nommé en 1746), furent très solennellement reçus dans l’Ordre du Saint-Esprit par le prince des Asturies (futur Charles IV), fait lui-même chevalier par le roi deux jours auparavant au palais d’Aranjuez . Le duc d’Albe prononça la formule du serment pour lui et le comte de Montijo qui avait une mauvaise vue . Il donna sa démission au roi en décembre 1760 et se retira dans ses terres d’El Barco de Ávila et Piedrahita. En 1771-1772, il retourna à Paris comme privé et se lia d’amitié avec Rousseau et Jean Le Rond d’Alembert. Homme d’esprit, amateur des belles-lettres et des arts, il participa au financement de la statue de Voltaire.

Il mourut à Madrid âgé de soixante-deux ans, le 15 novembre 1776.

Bibliographie
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Ramón MENENDEZ PIDAL (dir.), Historia de España, vol. 29 et 30, Madrid, 1987.
Pierre de NOLHAC, Nattier, peintre à la cour de Louis XV, Paris, 1925.
Hervé PINOTEAU, « Deux importants documents de l’ordre du Saint-Esprit dans l’Archivo històrico nacional de Madrid et une lettre de Louis XV à Ferdinand IV-III des Deux-Siciles », Hidalguía, vol. 32, no 182, janvier-février 1984, p. 129-144, et no 183, mars-avril 1984, p. 177-203.
Pauline PREVOST-MARCILHACY, « Charlotte de Rothschild , artiste, collectionneur et mécène », B. Joubert (dir.), Mélanges en l’honneur de B. Foucart, vol. II, Paris, 2008, p. 251-265 et 570-576.
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Recueil des instructions données aux ambassadeurs et ministres de France depuis les traités de Westphalie jusqu’à la révolution française, vol. 12 bis, Espagne, éd. Alfred Morel-Fatio et H. Léonardon, Paris, 1899, p. 436-438.
Xavier SALMON, Jean-Marc Nattier. 1685-1766, catalogue exposition, Versailles, Paris, 2000.

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