Huile sur sa toile d’origine, octogonale
98.2 x 73 cm
Cadre florentin en bois polychrome et doré du XVIIe siècle
Jean Mosnier fut peintre mais aussi verrier car il était issu d’une famille de peintres verriers. Il reçut de son père ses premières leçons.
Protégé par la reine Marie de Médicis, il put, grâce à une pension qu’elle lui fit, aller en Italie vers 1616. Il y passa huit ans, trois ans à Florence te huit ans à Rome. Il se lia avec Poussin. En 1625, il revint en France, fit des vitraux pour quelques églises de Paris, et exécuta quatorze tableaux pour le palais du Luxembourg, par ordre de la reine mère.
Il serait intéressant de rechercher ce que sont devenues les œuvres de ce peintre, y compris celles exécutées pour le Luxembourg. Le Musée du Louvre conserve de lui La magnificence royale, et celui de Blois, Allégorie et La Vierge au coussin vert.
Notre tableau faisait probablement partie d’un décor ou d’une série sur les Muses destinée à orner les murs d’un hôtel particulier ou à être intégrée dans des boiseries. Il pourrait donc être question de l’un des tableaux peints pour le palais du Luxembourg.
Le sujet représenté, Uranie, Muse de l’astronomie, est reconnaissable par ses attributs : elle tient dans sa main droite un compas et un globe terrestre. Elle est coiffée d’une guirlande d’étoiles. Un aigle est posé à ses côtés.
Le format octogonal se retrouve souvent à Florence à cette époque. Cette œuvre a été réalisée par un artiste français qui a séjourné à Florence.
Bibliographie :
. BENEZIT (E.), Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, Gründ, 1999, tome 9, p. 892.